j'ai les boules, j'ai les glandes, j'ai les crottes de nez qui pendent ...

Publié le par Noëmie Vermoesen

Ganglians au Kreun de Kortrijk (2011-09-25)

 

P1110312     Un riff, un ryhtme et un hymne : « This is a sad sad song, for all you sad sad people. » Ils le clament haut et fort, les Ganglians sont quand même de sacrés branleurs. Et avoir autant d'idées mais s'amuser constamment à brouiller les pistes avec une élégante ironie est un luxe réservé aux plus doués des branleurs. L'équipe en tient une couche en matière de talents.

      Talents qui ont fait mentir les rumeurs d'inconditionnelles mauvaises interprétations live. Il est vrai qu'en écoutant les albums, les poussées vocales, surtout dans les flirts avec les couplets chants-de-noël suscitaient quelques questionnements : « Et en live, ça va donner quoi ? » Rien de pire finalement qu'une cavité buccale très largement ouverte sous un rideau de cheveux (Ryan Grubbs - photo). La justesse, parfois franchement évanouie sous un mur de guitares, permet une fascinante liberté appuyée par les choeurs des bassiste et guitariste. On ne se plaindra d'ailleurs pas de l'insistance sur la guitare, celle-ci faisant figure de véritable instrument pilier du groupe. L'aisance et l'inventivité de Kyle Hoover produisent une performance absolument jouissive.

      Alors bien sur, il y a quelques longueurs. La salle était quasiment vide : vingt personnes pour les accueillir, quinze tout au plus pour leur réclamer un rappel – qu'ils nous concèderont d'ailleurs pour notre plus grand bonheur. Certaines ballades alourdissent la performance, d'autant que le groupe a fait la part belle à Still Living. Mais dans l'ensemble, on chemine joyeusement du rock au psychédélisme pop en passant par tout ce qui se fait avec des des cordes, des couleurs et des intuitions.

Publié dans Live Report

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