Transmusicales de Rennes: Connan Mockasin, Oy, Salem, Is Tropical, Shogun Kunitoki et Concrete Knives.

Publié le par Nonotje

Les transmusicales de Rennes: soirée du vendredi 10 décembre

 

 

  22h05-22h50 : Connan Mockasin

Amuse-bouche croc-craquant !

P1090785 Dans la famille de Connan Mockasin, on vous présente le musicien, sa voix (SES voix), son charme fou et le passionnant groupe dont il fait partie, bienvenue ! Le show est guilleret, la guitare miaule, les instants sont sensuels et élégants. La pop se promène en tenant la main au psyché et à l’expérimental. Enfin, c’est qu’on se sent en Nouvelle-Zélande tout d’un coup, on peut s’autoriser un peu de lyrisme, comme monsieur, si on garde ce sourire décalé. Attachant donc, devant ce public conquis sans se départir d’un grand sens de l’humour (allez voir sur http://www.myspace.com/connanmockasin les covers de Das Pop, Michael Jackson et The Teenagers). CLASSE !

 

 

 


 

 

 

 

 


 

22h30-23h30 : Oy

“Des petites histoires à dormir debout”P1090808

Oy est une femme de son temps : une femme parfois confrontée aux caprices de la technologie (ou des aéroports). « La sorcière de la toilette » et autres personnages semblent peupler un univers merveilleux mais qui ne parvient pas vraiment à décoller : « Envoies le son ! » crie le public « Ca marche pas ! » répond-elle. Oy fait de la musique avec une tortue, Brossard danse derrière les rideaux, le public lui reste sceptique.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

23h40-00h25 : Salem

“Je vous aimais, je vous aime et je vous aimerai!”

P1090827bSalem ne vous demande rien, ils vous donnent tout. Les interviews ? Ils n’aiment pas trop ça. Les concerts ? Encore moins. Plaire au gens ? Ah oui, tant mieux, sinon tant pis. Eux, ce qui les rend heureux (et alors c’est tout un concept du bonheur à redéfinir) c’est de faire de la musique tous les trois. Dis comme ça, ça n’a pas l’air de grand-chose, mais c’est sans compter sur le fait qu’ils sont entrain d’opérer à eux seuls une petite révolution délicieuse de frissons. On était donc plus ou moins prévenus que l’univers serait offert ainsi : brut.

Une introduction longue, un synthé scintillant taquine une basse basse, sans redondance, mais en très sombre (et de fait, on ne voit pas même leur visage). On entame le mariage funèbre du shoegaze et du hiphop qui n’attendra que le troisième morceau pour inviter les voix mélancoliques de sorcière. Ils étirent la matière musicale dans tous les sens, l’explore dans ses tranchants les plus délirants. Il n’y a absolument aucune présence scénique, ni séduction, tout est entrain de se liquéfier mais leur indépendance enchante.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

00h25-01h05: Is Tropical

Sous les sunlights de Is Tropical.

Lorsqu’on ouvre les portes du hall 3, « When oh when » nous est soufflé comme une brise rafraichissante après le set pesant de Salem. La salle est déjà sous tension. « South Pacific », est lancé sur la houle suivi de « I’ll take my chances ». Sur les deux suivants morceaux, le chanteur navigue entre guitare et clavier à l’image de ce « perverted-brit-pop ». Puis « Tan Man »  nait dans les beat éléctros jusqu’à ce que se réveille la guitare, on surfe d’une vague à l’autre. On a déjà envie de les revoir mais avec une meilleure balance et une solution pour les voix voilées (héhé). La dernière chanson, « Seastick Mutiny » séduit pourtant, le batteur tape sur les cordes de guitare : cette image et les didelidou du dernier morceau restent comme une belle promesse! « Le chainon manquant entre Depeche Mode et LCD Soundsystem » écrivait Tusgi dans son numéro de décembre, à suivre donc, avec beaucoup d’attention.

 


   

 

 

 

 

 

01h15-02h00: Shogun Kunitoki

Le live est à l’image de leurs deux albums : une espèce d’ambiance dans laquelle se superposent plusieurs rythmes et de sonorités variées mais avec cette fois en plus, un spectaculaire mur du son. A cette heure de la soirée l'électro organique nous enmène loin, trop loin.

 

 

 

 

 

02h10-03h00: Concrete Knives

Et c’est reparti pour un p’ti tour !

 

P1090844b

 Versez un peu de disco que vous parsèmerez de boogie,  ajoutez y un peu de lalala, agrémentez à souhait, la recette est libre, mais n’oubliez pas la joie, la bonne humeur et un peu de charisme et vous obtiendrez à peu P1090905près le cocktail pop-rock explosif des Concrete Knives. Un son très oldschool et pourtant très nouveau, on a envie d’enfiler ses vieilles tennis de quand on jouait aux pogs pour sauter sur le sol que la chanteuse décrit « mou et rebondissant ». L’alchimie s’opère entre le public et ces jeunes talents visiblement déjà très attendus. On se dit à peu près « mais ouuuuuais c’est ça ! » tellement on nage en plein bonheur. Contraints par la foule et Brossard ils font un rappel sur Brand New Start et Greyhound Racing, on tourne en rond dans le répertoire mais qu'importe ... rafraichissant !

Ps : Encore un joyeux anniversaire Adrien !

 

 

 


 

Publié dans Live Report

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article